Association Maladie de Tarlov - Arachnoïdite - Syringomyélie - Europe Quebec

La Borréliose de Lyme

Tique

Extrait des textes issus de l'association "Le droit de guérir"

Un morceau d'histoire...

Dans les années 70, une épidémie d’arthrite chez de nombreux jeunes dans la ville de Old Lyme aux Etats-Unis a poussé certains chercheurs à investiguer.

L’un d’eux, Willy Burgdorfer, a identifié une bactérie, la Borrélia, comme potentiellement responsable de cette épidémie.

L’épidémie ayant commencé dans cette ville, le nom de « Maladie de Lyme » lui a été attribuée.

Des experts américains se sont alors réunis et ont proposé un protocole de soins et des tests de dépistage. En France, les mêmes directives ont été appliquées.

Pour les tests de dépistage, ils ont fait le choix de les calibrer de façon à ne jamais détecter plus de 5% de malades dans une région donnée, ce qui a pour conséquence de définir cette maladie comme rare.

Dans les années 1980, des scientifiques ont lancé l’alerte, puisqu’ils ont prouvé, déjà à l’époque, à l’aide d’un microscope électronique, que les bactéries responsables de cette maladie pouvaient se transformer en kystes et en d’autres formes, ce qui leur permettait de résister aux antibiotiques pendant des mois voire des années.

En France, depuis 20 ans, de nombreux professionnels de santé, comme le professeur Christian PERRONNE, chef de service des maladies infectieuses et tropicales à Garches dans les Hauts-de-Seine, ont lancé l’alerte.

Ce professeur ayant compris que les tests de dépistage sur le marché français n’étaient pas fiables, a notamment interrogé l’un des représentants du Centre National de Référence de Strasbourg, le Professeur Daniel Christmann.

Celui-ci lui a alors répondu que s’ils autorisaient des tests fiables en France, il y aurait beaucoup trop de malades !

Le 18 juin 2016, Matthias LACOSTE se lançait dans une grève de la faim pour alerter les autorités sur ce très grave problème de santé publique.

Quelques jours après, 100 médecins lançaient l’alerte et Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, annonçait alors le plan de lutte contre la maladie de Lyme et contre les maladies vectorielles à tiques.

Des associations, comme « Le droit de guérir », créée par de nombreux malades et par Matthias Lacoste, ont été intégrées dans ce plan.

Dans de très nombreux cas, la morsure passe inaperçue car l’érythème migrant n’est pas systématique et la morsure est totalement indolore. Pour ces personnes n’ayant pas été soignées rapidement, ils estiment que le même protocole de traitement est suffisant et que les patients sont donc guéris en 21 jours.

Très souvent, ces patients reçoivent le diagnostic d’une maladie auto-immune mais ils peuvent aussi se retrouver en psychiatrie, car un patient qui se plaint de douleurs, et qui a des examens « normaux », est considéré comme somatisant par le monde médical.

Contrairement à la France, l’Allemagne prend en charge ses patients, en traitant la forme aiguë et chronique de cette maladie, arrivant ainsi, la plupart du temps, à des guérisons.

En 2007, Viviane Schaller, biologiste, a décidé d’utiliser dans son laboratoire en France un test de dépistage allemand qui est plus sensible, le western-blot Recomline de MIKROGEN (Munich). Elle a ainsi ouvert le chemin de la guérison à des dizaines de milliers de personnes car les médecins sont parvenus enfin à identifier la maladie et donc à la soigner réellement.

D’après certains experts qui ont travaillé sur le sujet, si l’ensemble des laboratoires médicaux français utilisaient le même test, ils estiment qu’environ 300 000 nouveaux cas seraient détectés chaque année contre 55.000 actuellement.

Certains médecins en France, respectant le serment d’Hippocrate, sont contraints de soigner en dehors des recommandations officielles.

Ils sont traqués par les médecins conseils, poursuivis par les caisses primaires d’assurance maladie et reçoivent des sanctions du conseil de l’Ordre des médecins.

Soigner (et non pas guérir) une arthrite rhumatoïde (qui peut être la conséquence directe d’un Lyme non soigné à temps) va coûter environ 80.000 € par an et par personne à notre système de santé.

Nous déplorons l’enrichissement des laboratoires et l'absence de perspective de guérison pour les malades.

ALERTE AUX FAUX DIAGNOSTICS : Fibromyalgie, Arthrite, maladie auto-immune...etc