Association Maladie de Tarlov - Arachnoïdite - Syringomyélie - Europe Quebec

imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM)

L'imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM) repose sur le fait que, soumis à un champ magnétique, les atomes d’hydrogène contenus dans les molécules d’eau de notre corps changent d’orientation puis reviennent à leur position initiale en émettant un signal électrique. La vitesse avec laquelle ils reviennent à leur orientation naturelle est fonction de la densité des organes et des tissus qui composent le corps. Des détecteurs analysent les infimes champs électriques créés par ces atomes d’hydrogène et les utilisent pour recréer une image en 2D (une « tranche ») ou en 3D (en compilant les tranches).

La définition des images obtenues par IRM peut être améliorée par l’usage d’un produit de contraste. Ce produit de contraste, à base d’une substance appelée gadolinium, est différent de ceux utilisés pour la radiographie ou le scanner.

Les réactions liées à l’injection du produit de contraste sont habituellement passagères et sans gravité : sensation de chaleur dans tout le corps, goût désagréable dans la bouche, nausées durant quelques secondes, petit hématome au site d’injection. Les allergies sont exceptionnelles. Boire abondamment dans les 24 heures qui suivent l’IRM permettra une élimination plus rapide dans les urines.

Qu'appelle-t-on IRM fonctionnelle ?

L’IRM fonctionnelle permet d’étudier l’activité du cerveau. Une IRM est effectuée au repos et une autre après un stimulus (par exemple demander à la personne d’effectuer un calcul mental). Cet examen permet de repérer les zones du cerveau où le sang afflue au moment du stimulus et de connaître ainsi les zones du cerveau qui sont actives lors de cette activité mentale.
L’IRM fonctionnelle a fait faire d’immenses progrès à notre connaissance de la manière dont fonctionne notre cerveau. Une autre forme d’IRM, l’IRM de diffusion, permet de tracer les connexions entre les différentes zones du cerveau et contribue également à mieux comprendre le cerveau.

Quand a-t-on recours à l'IRM ?

L’IRM est particulièrement utile pour visualiser les organes « mous » tels que le cerveau, la moelle épinière, les viscères, les muscles ou les tendons. Pour ces organes, elle donne une qualité d’image supérieure aux autres techniques d’imagerie médicale.

Parce que l’IRM demande un équipement sophistiqué et extrêmement coûteux, elle tend à être utilisée uniquement lorsqu’un examen moins coûteux (radiographie, écographie, scanner) ne parviendrait pas à donner des images d’une finesse suffisante.

En pratique, comment se passe une IRM ?

La machine qui permet de faire une IRM se compose d’un tunnel (qui contient un puissant aimant) et d’une couchette où le patient s’allonge. Pendant l’examen, la couchette avance progressivement dans le tunnel.

Les personnes qui souffrent de claustrophobie ont parfois du mal à supporter l’étroitesse du tunnel. Si c’est votre cas, discutez-en avec le médecin en charge de l’examen, il pourra vous donner des conseils pour mieux tolérer le confinement. Tout au long de l’IRM, le patient est relié par microphone au médecin et a accès à une poire pour faire cesser l’examen. Pendant la prise de vue, le patient est allongé et ne doit absolument pas bouger (et parfois retenir sa respiration).