Association Maladie de Tarlov - Arachnoïdite - Syringomyélie - Europe Quebec

Protocole de soins Arachnoïdite du Dr Tennant

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Protocole médical Arachnoïdite du Dr Tennant

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Protocole du Dr Tennant mise à jour décembre 2016

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Questionnaire du Dr Tennant

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Etude Dr Tennant

Une étude montre que les douleurs chroniques persistantes du dos peuvent être liées à une Arachnoïdite

Metropolitan douleur Consultants 19 octobre 2015

La douleur Chronique du dos accompagnée d'une douleur intense après une période de repos , ainsi que des tremblements dans les membres peuvent impliquer un diagnostic souvent manqué d' Arachnoïdite, suggère un récente étude clinique .

Le DR Tennant, MD, spécialiste de la douleur chronique et auteur principal de l'étude, a déclaré: «chaque spécialiste de la douleur doit être conscient que si 'il voit en consultation un patient avec des douleurs constantes au niveau du dos rebelles aux antalgiques, associées à des maux de tête , des troubles visuels , une difficulté voir une impossibilité à rester en position assise et debout devraient faire preuve de vigilance car il y a une forte probabilité que ce patient puisse souffrir d'Arachnoidite .

Le Dr Tennant a expliqué que même si la majorité des maux de dos sont dégénératif, l'arachnoïdite est un processus inflammatoire de l'arachnoïde.

L'arachnoïde est une des trois membranes qui entourent et protègent la moelle épinière.

Afin d'identifier les symptômes, le Dr Tennant a effectué une brève étude de 26 patients présentant une douleur chronique chez qui une Arachnoïdite a été objectivé par un examen IRM.

Les résultats de l'enquête ont montré la cohérence convaincante:

Tous les patients ayant subi des procédures invasives et des chirurgies rachidiennes ont rapporté une douleur qui était constante et sévère associée avec la position assise prolongée , des "secousses" tremblements dans les jambes. La majorité des patients ont révélé des épisodes d' extrêmes chaleur de transpiration, de la difficulté à la miction et / ou défécation et une période de vision floue.

D'autres causes générales comprennent l'infection, un préjudice direct à la colonne vertébrale provoqué par des produits chimiques , des colorants ou une sténose spinale.

Le Dr Tennant rapporte

« L'Arachnoïdite est répertoriée comme une maladie rare, mais avec toutes les procédures invasives pratiquées sur la colonne vertébrale comme les péridurales et les manipulations de la moelle épinière qui sont devenues disponibles au cours des 10 dernières années, la prévalence et l'incidence est en plein essor, et nous croyons que cela est très souvent sous diagnostiqué alors que dans toutes les cliniques de la douleur aux USA des cas d'Arachnoidites sont constatés . »

L' Arachnoïdite est notoirement difficile à traiter et a des résultats durables imprévisibles, mais le Dr Tennant dit qu'une combinaison de méthodes de gestion de la douleur peut aider le patient à une meilleure récupération.

Il est possible en plus des traitements antalgiques déjà existants d'utiliser des hormones, des corticoïdes, des compléments alimentaires , certains agents anti-inflammatoires, des exercices d'étirement spécifiques et des thérapies électromagnétiques."

D'autres protocoles de soins sont possibles afin d'éviter la prescription à forte dose d'opioides car nous savons désormais la dangerosité de ces médicaments .

L'étude clinique a été présenté à l'American Academy of Pain Management ( AAPM ) 2015 Assemblée annuelle.

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Traduit par Christelle Marini

 

Lien site du Dr Tennant  http://www.foresttennant.com

 

Les douleurs réfractaires liées à une baisse du taux de cortisol:

San Antonio - Une nouvelle étude a démontré que les patients souffrant de douleurs chroniques sévères, y compris ceux souffrant d'arachnoïdite, présentent de faibles taux de cortisol sérique.

Avant toute prescription d'opioïdes pour de tels patients, les cliniciens doivent procéder à une vérification des taux de cortisol et si ces taux sont inférieurs à la normale, ils doivent envisager la prescription d'une supplémentation en cortisol, déclare le Dr Forest Tennant MD, de la Veract Clinic en charge des douleurs réfractaires, à West Covina, en Californie.

"J'ai livré bataille (en étant la voix qui crie dans le désert) pour qu'avant toute prescription d'opioïdes, les taux hormonaux des patients soient vérifiés et s'ils atteignent la norme, les opioïdes ne seront peut-être pas nécessaires", a t-il déclaré au site d'Actualités Médicales Medscape.

Le Dr Tennant a présenté ici ses travaux de recherche au Colloque 2016 de l'Académie américaine de Gestion et de Prise en Charge de la Douleur. L'académie a récemment changé de nom pour prendre celui d'Académie de la Gestion et de la Prise en charge de la Douleur et de la Médecine intégrative.

Considérée comme une maladie extrêmement invalidante, provoquant des douleurs chroniques, l'arachnoïdite est causée par une lésion de l'arachnoïde, l'une des membranes qui entourent et protègent les nerfs de la moelle épinière.

Elle se caractérise initialement par une inflammation et ensuite, par un emprisonnement, un regroupement des racines nerveuses et la formation d'adhérences, suivis par une centralisation de la douleur et une stimulation excessive des systèmes nerveux sympathiques et hormonaux, note le Dr Tennant.

L'arachnoïdite "est probablement la pire douleur qui existe au monde, la pire douleur que l'humanité puisse connaître", dit le Dr Tennant. Il ajoute qu'elle est décrite comme bien plus sévère que la douleur provoquée par le cancer ou que celle prolongée et excessive ressentie lors d'un syndrome douloureux régional complexe que l'on croit être provoqué par des lésions ou un dysfonctionnement des systèmes nerveux périphériques et centraux .

"Quelques-uns des patients atteints commencent par présenter une pathologie ordinaire affectant la colonne vertébrale - disques déplacés, scoliose ou arthrite - ou connaissent de dramatiques accidents après une ponction lombaire ou après un accouchement sous péridurale, dit le Dr Tennant. Mais la plupart des cas sont en lien avec une pathologie dégénérative commune de la colonne vertébrale.

De plus en plus courante

Bien qu'elle soit considérée comme une maladie rare, le Dr Tennant est convaincu que l'arachnoïdite est plus courante que ce que pensent les gens. Il attribue cela à l'espérance de vie accrue des individus et au nombre toujours en augmentation d'interventions chirurgicales affectant la colonne vertébrale.

Et l'imagerie par résonnance magnétique pratiquée dans les règles de l'art rend le diagnostic d'arachnoïdite beaucoup plus facile, déclare le Dr Tennant.

L'étude actuelle incluait 202 patients : 86 sans pathologie douloureuse , 26 souffrant d'arachnoïdite et 90 présentant des douleurs réfractaires chroniques, définies par les auteurs comme étant des douleurs sévères constantes et handicapantes, provoquant des modifications du rythme du pouls, de la tension artérielle et de la production des hormones surrénales.

Les chercheurs ont recueilli des échantillons sanguins des patients et les ont traités pour collecter le sérum. Puisque les taux de cortisol sont plus élevés le matin et que les échantillons ont été recueillis à différents moments de la journée, les chercheurs ont utilisé un programme informatique pour convertir les échantillons et en obtenir une équivalence, recueillie aux alentours de midi.

L'étude a montré que les patients n'éprouvant aucune douleur ont un taux moyen sérique de cortisol corrigé de 12.58 µg/dL, ce qui selon le Dr Tennant est bien situé à l'intérieur de la fourchette normale typique. Les patients souffrant de douleurs chroniques réfractaires ont un taux moyen de cortisol de 10.72 µg/dL, mais ceux qui souffrent d'arachnoïdite ont un taux moyen de 6.52µg/dL.

Dans sa propre clinique, le Dr Tennant a vu les taux de cortisol pour ces patients se réduire jusqu'à l'état de trace.

Les patients souffrant d'arachnoïdite sont souvent traités à base d'opioïdes mais ces médicaments peuvent faire baisser encore les taux de cortisol.

Une meilleure approche consiste à prescrire une supplémentation en cortisol. Cela aide parce que ces patients n'ont pas assez de leur propre cortisol pour guérir ou faire fonctionner leurs antalgiques correctement, dit le Dr Tennant. Quelques corticoïdes pénètrent le liquide céphalo-rachidien et sont très thérapeutiques : vous ne voudriez pas avoir à soigner quelques-uns de nos patients souffrant d'arachnoïdite sans l'appui de ces médicaments.

Le Dr Tennant déclare qu'il a réduit sa prescription d'opioïdes pour ces patients de 50 % durant ces 2 ou 3 dernières années et "on m'adresse les cas les plus graves".

Sans traitement, les patients souffrant d'arachnoïdite au long cours peuvent faire l'expérience d'une perte de poids, d'une fonte musculaire, d'une dépression, d'apathie, d'hypotension et même de mort subite selon le Dr Tennant. Il croit qu'un nombre important de décès attribués à une overdose d'opioïdes sont en fait causés par des taux très bas de cortisol.

Lorsqu'on lui demande de commenter ceci, Robert Bonakdar, MD, directeur de la prise en charge de la douleur au Centre de Médecine Intégrative, à La Jola en Californie, déclare que l'étude postule que la douleur affecte le système endocrinien.

"Nous savons que la douleur aiguë provoque une réponse de stress et au fur et à mesure que la douleur se chronicise, de nombreux patients vont épuiser cette réponse importante", déclare le Dr Bonakdar."Cette déplétion peut nous aider à expliquer fatigue, sautes d'humeur et autres cobormidités sans lien avec la douleur que nos patients manifestent souvent".

La recherche vise à explorer de nouvelles pistes pour aider à moduler la réponse surrénale à l'intérieur d'un tableau clinique de douleurs chroniques; "ce serait l'idéal d'arriver à réduire les conséquences de cette déplétion", déclare le Dr Bonakdar.

 

Le Dr Tennant est l'éditeur de la Prise en Charge Pratique de la Douleur et un membre du Bureau des Portes-Paroles de Regenesis Biomedical, INSYS Therapeutics et des Laboratoires Ethos.