Association Maladie de Tarlov - Arachnoïdite - Syringomyélie - Europe Quebec

Les Hémorroïdes

Un fléau pour beaucoup...

Les hémorroïdes sont des varices qui se trouvent localisées autour de l’anus (interne - externe). Elles peuvent être très douloureuses en cas de crise, mais aussi lorsqu’elles sont irritées et gonflées. Généralement, les hémorroïdes découlent d’un problème de constipation qu’il faudra traiter au préalable en changeant son alimentation et en suivant quelques règles d’hygiène. Cela devrait permettre d’éviter les récidives de crises d’hémorroïdes. Car effectivement, le véritable problème des hémorroïdes, c’est leur capacité à récidiver. Ils guérissent sans traitement au bout d’une ou deux semaines, alors voici plusieurs pistes pour permettre de soulager au mieux les douleurs qu’ils engendrent.

Quels sont les symptômes ?

Des douleurs vives sont ressenties, notamment dans le cas de thrombose, c'est-à-dire lorsqu'un caillot de sang se forme dans les hémorroïdes externes (sous la peau de l'anus). La pathologie déclenche parfois des démangeaisons et souvent des hémorragies lors de la défécation. Quand les hémorroïdes internes (à l'intérieur de l'anus) ressortent de l'orifice anal, on parle de prolapsus. Cela provoque gêne, suintements et brûlures anales. Enfin, la maladie hémorroïdaire peut également générer des envies d'aller à la selle sans résultat. Certains des symptômes peuvent avoir une origine plus grave. Des saignements au moment des selles peuvent aussi être révélateurs d'un cancer colorectal. De ce fait, il est souvent prescrit une exploration colorectale de dépistage lors d'une consultation pour une maladie hémorroïdaire.

Quelle en est l'origine ?

Les causes de la maladie ne sont que partiellement connues. Néanmoins, différents facteurs déclenchant ont été mis en avant : des troubles du transit intestinal, un travail assis prolongé, une alimentation épicée, une consommation importante de café, d'alcool, le surpoids, l'hérédité...

La maladie hémorroïdaire et la grossesse.
Un des facteurs de risque les mieux identifiés est la grossesse. Et plus précisément le troisième trimestre, durant lequel l'utérus, de taille importante, comprime les veines de l'abdomen. Aucune conséquence n'est à craindre pour le bébé. En revanche, il ne faut prendre aucun médicament sans avis médical. A noter que l'accouchement et le post-partum (période entre l'accouchement et le retour des règles) sont aussi propices à l'apparition de la maladie hémorroïdaire.

 

Quels sont les traitements médicaux ?

Ils varient selon le type et la sévérité de la maladie hémorroïdaire. L'arsenal comporte ds médicaments, des traitements instrumentaux et des actes chirurgicaux. En matière médicamenteuse, il y a les antalgiques pour lutter contre la douleur, les laxatifs pour lutter contre la constipation (une cause de la maladie), les veinotoniques qui limitent la dilatation des vaisseaux sanguins et les topiques locaux qui s'appliquent directement sur les hémorroïdes afin de réduire l'inflammation (ils comportent parfois un anesthésique local associé).

Traitements naturels :

Commencer par adopter une alimentation qui va lutter contre la constipation qui est un des premiers éléments déclencheurs d'une crise, et donc de douleurs. Le blanc de poireau cuit vapeur et sala de verte chaque jour. Les légumes verts sont fortement conseillers. Eviter de manger trop vite et de boire durant le repas afin d'hydrater la nourriture ingérée.

 

Les plantes

Extrait de marron d'Inde :

Connu pour ses bienfaits sur la circulation sanguine et pour soulager les jambes lourdes. De son nom scientifique, l’aesculus hippocastanum est utilisé en phytothérapie pour prévenir et soulager les douleurs causées par les troubles veineux, en particulier pour traiter les hémorroïdes.

Le Gingko Biloba :

Les vertus thérapeutiques de cet arbre sont reconnues par la médecine traditionnelle chinoise depuis l'antiquité. Les feuilles de gingko biloba sont principalement utilisées pour leur action neuroprotectrice, et reconnu pour soulager les hémorroïdes et varices, compte tenu de son action bénéfique sur le système vasculaire.

L’Hamamélis :

Peut être utilisée par voie orale sous forme de tisane. L’Hamamélis possède d'excellentes propriétés vaso-constrictrices.

Le cassis :

Les feuilles du cassis peuvent être utilisées dans le traitement des hémorroïdes surtout de type externe en raison de sa capacité du maintien d’une bonne circulation sanguine dans les veines. Vous pouvez trouver le cassis dans certains compléments alimentaires.

Le petit-houx

Il peut être utilisé par voie orale pour diminuer les sensations de brûlure et réduire les démangeaisons engendrées par les hémorroïdes.

L’aloé-Vera :

Parmi les excellentes plantes qui peuvent vous donner un soulagement très rapide des symptômes. Elle est connue par ses propriétés laxatives ce qui vous aidera à prévenir les risques liés à la constipation.

Le Cyprès :

Les noix de cyprès sont utilisées en phytothérapie pour leurs propriétés anti-inflammatoire et leur action bénéfique sur le système vasculaire. Disponibles sous forme d'EPS (Extraits de Plantes Standardisées) , de teinture mère et de tisane, les cônes de cyprès sont efficaces pour traiter les varices et les hémorroïdes.

 

Précaution d'emploi :

Les plantes étant actives il est important de demander l'avis de votre médecin.

contre indication notamment pour les femmes enceintes, personnes sous anti-coagulants... etc